LE DIAGNOSTIC, UNE BELLE ÉCONOMIE QUI NÉCESSITE DE L’ÉNERGIE

Infodiagnostiqueur.com a réalisé une enquête auprès de 7000 diagnostiqueurs sur les diagnostics immobiliers. Elle a permis de mettre en valeur de nouvelles perspectives et des opportunités de marché au sein d’une activité du diagnostic qui reste stable pour la moitié des entreprises. Tour d’horizon d’une profession à l’avenir prometteur, si elle pose des actions dès à présent.

Infodiagnostiqueur.com a réalisé, pendant le deuxième trimestre 2015, une enquête auprès des diagnostiqueurs afin d’obtenir un tour d’horizon de la profession : quels sont les diagnostics les plus souvent réalisés ? Quel est l’état du marché ? Ou encore quels sont les fournisseurs de matériels les plus plébiscités ?

Le dossier de diagnostic technique (DDT) est le diagnostic le plus souvent réalisé pour 76,3 %  des 575 diagnostiqueurs ayant participé à l’enquête. L’audit énergétique est le parent pauvre du diagnostic : 66,4% ne le réalisent jamais. L’obligation de réaliser un audit énergétique d’ici fin 2015 présage de nouvelles parts de marché à saisir. Les diagnostiqueurs l’ont bien compris, 71,5 % envisagent de développer d’ici 2015 cet audit.

L’activité des diagnostiqueurs est restée stable pour la moitié d’entre eux tandis qu’un quart fait état d’un augmentation et l’autre quart d’une baisse. Pourtant seuls 9,5% envisagent de vendre leur entreprise d’ici fin 2015, mais 55% précisent qu’ils n’embaucheront pas et un tiers mentionne connaître des difficultés pour recruter.

Marché leader des fournisseurs de matériel

Plus de 80% des diagnostiqueurs possèdent un analyseur plomb dont les fournisseurs principaux sont Fondis Electronic et Protec Instruments. Concernant le choix de la machine plomb, la plupart s’attachent à des critères techniques comme la rapidité et la durée de vie de la source radiactive. Concernant les autres instruments de mesure, Testoon se place sur la première marche des fournisseurs.

Dans le domaine de l’analyse de l’amiante en laboratoire, le marché est plus équilibré. Un bon tiers seraient prêts à changer de laboratoire. Les diagnostiqueurs font prévaloir le prix et les délais d’analyse comme critères prédominants dans leur choix du laboratoire.

Enfin les diagnostiqueurs sont pour plus de 90% des dirigeants d’entreprises de huit ans d’ancienneté, composées de 1 à 3 salariés. Environ 80% n’appartiennent à aucun réseau. Il y a donc une mobilisation à opérer. La force d’un réseau permettant de développer son activité, faciliter les démarches et trouver des soutiens non négligeables en période de crise immobilière. Le marché du diagnostic tient de belles promesses mais des efforts de mobilisation et de stratégie restent à faire. Un avenir qui se conjugue au présent.

Publié le 18 mai 2015